Gil KD présente sa série de portraits féminins C’est la vie, de couleurs fluo, peintes à l’acrylique et à l’aérosol sur support OSB laqué laissant apparaître les fibres du bois qui inscrivent sur les visages le parcours de ces femmes. Ornés de fleurs, ces portraits de passionnées ont un regard qui traduit la puissance du féminin. « Je souhaite encourager les femmes à être vraies, fortes et à croire en elles », souligne cette artiste optimiste.

Gil KD s’est fait connaître par son activité street art. On trouve notamment ses graffitis à la bombe aérosol, peintes à l’aide de pochoirs, sur les tableaux électriques de la ville de Tours, des images que les Tourangeaux ont appelés « Les Filles du Vent ».

Les femmes représentées
Olivier Caux a installé une quinzaine de sculptures dont certaines sont de très grands formats. Réalisées en résine monochrome, ce sont des personnages fantasques, ludiques et joyeux, aux formes pures, fluides et lisses, souvent posés en équilibre. « Les croquis que je réalise avant de sculpter me permettent d’imaginer les formes et le mouvement de mes personnages », confie l’artiste.

Comme l’autre exposante du Pavillon, Olivier Caux a privilégié les silhouettes féminines comme on le voit avec sa série de Bunnies aux longues oreilles qui racontent avec humour des instants de vie, ainsi qu’avec ses représentations de dieux grecs féminisés. D’un blanc ou d’un noir purs, les sculptures portent un objet de couleur vive qui attire le regard.

Nouvelle République - novembre 2024